La Ville profite de l’été pour remédier aux chutes d’éclats de béton depuis le pont de Tassigny et poser des glissières en béton.

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Depuis quelque temps, des éclats de béton tombaient sur le boulevard de Lattre de Tassigny depuis le pont de la voie Malraux (Pénétrante). Il y avait urgence à intervenir, même si les éclats étaient minimes. Décision a été prise par Grand Poitiers d'engager les travaux au cœur de l'été, concomitamment au chantier de la rue de l'Université, un peu plus haut. Tant qu'à embêter les Poitevins, autant regrouper les travaux sur la même période.

Quarante ans d'âge

La voie Malraux que les Poitevins connaissent sous le nom de Pénétrante a été construite en 1974 et 1975. En quarante ans, elle n'a connu aucun chantier d'envergure. Pour stopper la chute des éclats de béton, un appel d'offres a été lancé. Il a été remporté par l'entreprise Veyer (Blois) qui a déjà réalisé la passerelle du jardin des Plantes.
Jean-Michel Pétureau, responsable des ouvrages d'art à Poitiers et Grand Poitiers : « Le travail a débuté il y a trois semaines et se prolongera jusqu'à la fin de la première semaine d'août. Il consiste à purger tous les bétons puis à stopper la corrosion de l'acier (passivation) avant de passer une couche de peinture uniforme (réagréage). »
Il ajoute : « Nous en profitons pour revoir les caniveaux et les petites dalles sur lesquelles nous circulons en cas d'intervention. »
Une seconde opération est également lancée. « Nous enlevons les glissières de sécurité métalliques au dessus du pont pour les remplacer par des glissières en béton, certes plus lourdes, mais qui nécessiteront moins d'interventions quand elles sont heurtées par des automobilistes. Ces interventions étaient à chaque fois très onéreuses », indique M. Pétureau. Cette opération a été décidée après une étude. Le changement de glissières se prolonge au-delà le pont jusqu'au virage de la voie Malraux. Les glissières en béton sont également jugées plus esthétiques. Ce second chantier est conduit par l'entreprise AER, une filiale du groupe Eiffage.
Coût du chantier : 50.000 € pour la première opération, 60.000 € pour la seconde. A la charge de Grand Poitiers.

J.-J. B.