Le samedi 31 octobre 2015, le Président de la République, accompagné de membres de son gouvernement, procédait au lancement officiel des travaux d’aménagement en 2 x 2 voies de la route Bamako – Koulikoro (45 km). Ce projet a entre autres pour objectif d’assurer le désenclavement de Koulikoro par un renforcement des liaisons routières avec Bamako et par une possibilité d’accès direct vers les capitales et ports du Sud.

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Le samedi 31 octobre 2015, le Président de la République, accompagné de membres de son gouvernement, procédait au lancement officiel des travaux d’aménagement en 2 x 2 voies de la route Bamako – Koulikoro (45 km). Ce projet a entre autres pour objectif d’assurer le désenclavement de Koulikoro par un renforcement des liaisons routières avec Bamako et par une possibilité d’accès direct vers les capitales et ports du Sud.

Durement endommagé par les allers-retours qu’effectuent les camions transportant du sable entre Koulikoro et Bamako, un aménagement de ce tronçon s’imposait donc pour la quiétude des usagers. Au-delà, il devrait permettre également de développer les potentialités industrielles de Koulikoro et de redynamiser le trafic fluvial.

Les populations ne pourront que se réjouir à la fin des travaux, prévue pour 2018, qui avanceraient de manière satisfaisante. S’inscrivant dans le cadre du Programme d’infrastructures routières structurantes (PARIS) du gouvernement, la nouvelle route entend insuffler une nouvelle dynamique et permettre le développement futur de Bamako vers l’est, en déplaçant les sites industriels hors des zones d’habitation, en particulier les industries au stockage à risques.

Par ce projet, le gouvernement malien et son partenaire, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), entendent améliorer la sécurité routière et le confort des passagers, leur assurer un gain de temps et contribuer à la diminution du coût des transports en commun.

2ème pont de Kayes

Censés débuter en novembre 2016, les travaux de construction du deuxième pont de Kayes ont finalement démarré en février 2017. Les populations de la ville peuvent souffler, leur requête a été entendue. C’est donc pour rassurer les Kayésiens, mais aussi dans le cadre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement (PNTITD) que la construction de ce deuxième pont a été programmée. L’objectif est de réaliser d’ici 2019 la construction de ce 2ème pont et de ses voies d’accès afin d’améliorer la sécurité, le confort et le cadre de vie des populations.

Les travaux sont répartis en deux volets. Le premier concerne la construction proprement dite du pont, qui sera long de 532 mètres et le second volet est constitué par les travaux d’aménagement des routes d’accès à l’ouvrage. 16 kilomètres de voies seront aménagés pour fluidifier la circulation et accroître les potentialités commerciales de la région.

Ce nouveau pont devrait éviter au premier d’être surchargé par le trafic et lui permettre de faire une cure de jouvence bien méritée. C’est aussi dans le souci d’éviter toute interruption de trafic sur la RN1, un important axe routier par lequel de nombreux véhicules transportant des marchandises venant du Sénégal passent. Cette construction bienvenue y apporte une solution.

Tronçon routier Léré – Niafunké

Réhabiliter le tronçon Léré – Niafunké pour contribuer à la croissance économique, au renforcement de la cohésion et à la sécurité nationale, telles sont, entre autres, les raisons qui ont motivé ce projet, relancé en décembre 2014 (484 kilomètres), après une interruption du fait de la situation sécuritaire dans la zone. Le développement de cette partie du réseau routier au niveau national va améliorer les performances du secteur du transport. Longue de 121 km, la route Léré – Niafunké est une portion d’un projet de plus grande envergure : la route Tombouctou- Goma Coura. Encore appelée la « route du Sahel », elle doit relier la Région de Tombouctou à celles de Mopti et Ségou par le bitume en offrant toutes les commodités de circulation et de sécurité. Le tout premier lancement des travaux de cette gigantesque infrastructure avait été effectué en novembre 2010, pour un délai d’exécution cumulé d’environ 50 mois pour l’ensemble des travaux.

Le tronçon Léré-Niafunké traverse plusieurs villages dont les plus importants sont Tirna, Diartou, Sambani, Kawinza, Coconto, Farana, Soumpi, Kassoum et Korientze. La réhabilitation de cette route est une partie du projet de réhabilitation de la route Goma Ccoura – Tombouctou. L’entreprise française Sogea-Satom est en charge des travaux et devrait livrer le tronçon après 25 mois de travaux.